Soirée du 7 janvier à la Fondation Opale

Chers Amis, Chers Membres,

La fiduciaire Mazars Suisse, représentée par Monsieur Christian Salamin, senior tax officer chez Mazars Suisse, nous a approchés pour organiser un événement en commun. Avec l’intention de prendre de bonnes résolutions lors de chaque renouvellement d’année.

Nous vous invitons dans ce contexte à prendre votre première bonne résolution en venant nous rejoindre le :

samedi 7 janvier dès 18h

à la Fondation Opale

Route de Crans 1, 1978 Lens.

La Fondation – Fondation Opale

 

Nous allons tout d’abord vous faire découvrir lors de cette soirée le monde mystérieux des pierres précieuses australiennes et ses liens avec les joailliers suisses. Cette belle histoire sera présentée par Madame Dominique Harnois, Fondatrice de l’Académie du Luxe et Experte en gemmologie.

Suite à cette conférence, Mazars Suisse et Société Générale s’associeront pour nous faire un point pratique sur la fiscalité Franco-Suisse au travers de cas concrets résultants de l’application des dispositions légales en vigueur. Nous retrouverons donc Madame Claire Walle, ingénieure patrimoniale auprès de Société Générale Private Banking Suisse SA, ainsi que Monsieur Christian Salamin, anciennement fiscaliste chez Société Générale Private Banking Suisse SA et actuellement Senior Tax Manager auprès de Mazars Suisse, et Monsieur Zimmermann Jean-Yves, avocat associé auprès de Mazars France.

Monsieur Henri Balladur prendra également quelques instants pour vous présenter les activités des amis de la fondation avant que vous puissiez rejoindre, pour finir en beauté cette soirée, le restaurant de la Fondation qui a été privatisé à votre intention afin de vous servir une agape et d’échanger avec les divers intervenants dans un cadre agréable toujours aussi accueillant. Nous vous invitons à assister à cette soirée afin de bien commencer l’année. Le diner sera gracieusement offert par les sponsors que nous remercions d’ores et déjà vivement.

Dans un autre contexte, Michel Marquais, membre du Comité, a représenté l’Apach lors de la réunion des assises des associations de Crans-Montana et nous en expliquera les tenants et aboutissants lors de la soirée.

Comme d’habitude, les inscriptions se feront sur la base « first come, first served ».

Nous profitons de la présente pour soumettre à votre sagacité deux articles publié récemment dans le journal Le Nouvelliste et vous rappeler que les membres bénéficient d’un rabais de 20% dans le magasin CreativLaser de Madame Pietri.
 
Nous vous prions de croire, chers Amis, chers Membres, à l’assurance de nos meilleures salutations.
 

Pour le Comité,

Alexandrine

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Crans-Montana: en 2022, les propriétaires de résidences secondaires ont passé plus de temps en station

FLORENT BAGNOUD

Depuis la pandémie, la fréquentation des résidences secondaires a augmenté sur le Haut-Plateau. C’est le constat dressé par Crans-Montana Tourisme, qui a présenté mardi son bilan 2022 et les perspectives pour 2023.

En 2022, la clientèle suisse a représenté 80% des nuitées touristiques de Crans-Montana. Suivent la France (3,9%), l’Italie (3,6%), le Royaume-Uni (2,1%) et l’Allemagne (1,8%). Ces chiffres, dévoilés mardi en marge de l’assemblée générale de Crans-Montana Tourisme & Congrès (CMTC), ont été obtenus via l’analyse des données mobiles émanant des téléphones portables des visiteurs. 

«Notre destination a toujours accueilli une part majoritaire de clientèle régionale. Le Covid a encore accentué cet effet», indique Bruno Huggler, directeur de CMTC.

Nombreuses rénovations

Le constat est particulièrement fort du côté des résidences secondaires. Depuis la pandémie, leurs propriétaires – dont une majorité provient de la Riviera et de Suisse alémanique – passent davantage de temps sur le Haut-Plateau. De nombreux chalets et appartements ont fait l’objet de rénovations ces derniers temps.  

 
Les indicateurs permettent d’être confiants pour le début de l’hiver.
JEAN-DANIEL CLIVAZ, PRÉSIDENT DE CMTC
 
«La qualité de vie, la diversité de l’offre de loisirs et la montée en puissance du télétravail expliquent ce phénomène. Notre économie en bénéficie pleinement», se réjouit Bruno Huggler. Il estime que les résidences secondaires représentent au total 50 000 lits. «La capacité hôtelière est quant à elle de 2500 lits.»

De nouveaux lits hôteliers

Sur l’ensemble de l’année, 256 592 nuitées hôtelières ont été enregistrées. Dans le détail, l’hiver a généré 144 651 nuitées, en hausse de 30% par rapport à l’hiver précédent, qui avait été marqué par les restrictions liées au Covid. En revanche, avec 111 941 nuitées, l’été 2022 a connu un recul de 9,9%.

«Cela provient du fait que l’offre hôtelière a été réduite cet été, notamment en raison des travaux de rénovation de l’hôtel Faern Crans-Montana Valaisia. Avec ses 134 chambres, cet établissement est l’un de nos plus importants pourvoyeurs de lits», indique Jean-Daniel Clivaz, président de CMTC. 

 
Notre destination a toujours accueilli une part majoritaire de clientèle régionale. Le Covid a encore accentué cet effet.
BRUNO HUGGLER, DIRECTEUR DE CMTC
 
Sa réouverture est prévue le 22 décembre. Puis en février, ce sont les Six Senses Residences qui ouvriront leurs portes. «Les indicateurs permettent d’être confiants pour le début de l’hiver. Et au vu des importants événements de 2023, notamment la Coupe du monde de ski alpin et le passage du Giro, les perspectives sont réjouissantes pour toute l’année à venir», termine Jean-Daniel Clivaz.

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L’assemblée primaire de Crans-Montana a accepté lundi un crédit d’engagement de 9 millions de francs pour le rehaussement de la digue du lac de Chermignon. Ce réservoir verra sa capacité de stockage plus que doubler.

FLORENT BAGNOUD

Le projet est qualifié de «vital» pour l’approvisionnement en eau de la commune de Crans-Montana. Après neuf ans de procédure (voir encadré), le rehaussement de la digue du lac de Chermignon pourrait bien entrer dans sa phase de réalisation en 2023. Réunis en assemblée primaire lundi soir, les citoyens ont accepté un crédit d’engagement de 9 millions de francs pour financer ces travaux. 

«C’est une étape très importante qui a été franchie auprès de la population. Nous sommes désormais en attente de l’autorisation du canton, qui nous permettra de démarrer le chantier le printemps prochain», explique Laurent Bagnoud, conseiller communal chargé de l’eau et de l’environnement. 

Il fait savoir que l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) avait donné un dernier délai à fin 2024 à la commune pour renforcer la digue existante, construite en 1971 et ne répondant plus aux normes sécuritaires actuelles. «Sans cela, l’OFEN pourrait nous obliger à restreindre les capacités de stockage du lac, voire interdire son utilisation.» 

Un lac stratégique à plusieurs niveaux

Bien que localisé sur la commune de Lens, l’ouvrage appartient à Crans-Montana. Son réservoir permet l’approvisionnement en eau potable de tout le territoire de l’ancienne commune de Chermignon, du Haut-Plateau jusqu’à Ollon. C’est aussi de là que provient l’eau d’irrigation des secteurs de Chermignon et de Montana, permettant l’arrosage des pelouses, vignes et prairies, mais aussi des parcours de golf de la station. 

 

L’ouvrage sera entièrement terminé en 2025.

DANIEL ROBYR, RESPONSABLE DU SERVICE ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIES POUR LA COMMUNE DE CRANS-MONTANA

 

Par ailleurs, c’est dans ce réservoir que les remontées mécaniques puisent une partie de l’eau nécessaire à l’enneigement artificiel du domaine skiable. «Enfin, le rehaussement de la digue permettra d’optimiser le turbinage, et ainsi de produire plus d’énergie renouvelable», relève Laurent Bagnoud. 

Il insiste: «Le lac de Chermignon est un point stratégique dans notre gestion de l’eau. Ces travaux sont rendus encore plus nécessaires dans un contexte de crise énergétique, et face aux périodes de sécheresse qui risquent de se multiplier ces prochaines années.»

Une capacité de stockage plus que doublée

Concrètement, ce projet prévoit de relever de 5,95 mètres le couronnement de la digue. De quoi faire passer la capacité de stockage du réservoir de 130 500 à 285 000 mètres cubes. Responsable du service Environnement et énergies pour la commune de Crans-Montana, Daniel Robyr assure que le potentiel est là.

«Le lac est alimenté par son bassin-versant, mais également par ceux du Bruellan, de l’Ertentse et par le lac de Tseuzier. Aujourd’hui, nous devons renoncer à une partie de cette eau de fonte faute d’espace pour la stocker. Mais demain, ces surplus pourront être retenus.» 

Ces travaux se dérouleront en plusieurs phases. Durant le printemps 2023, et jusqu’à l’automne de cette même année, le lac sera vidé et partiellement excavé. Les matériaux récupérés seront utilisés pour agrandir la digue côté ouest. 

«Le lac sera rerempli en novembre 2023. Puis au printemps 2024, le même processus recommencera pour aboutir à l’agrandissement de la digue côté est. Passés les travaux de finition, l’ouvrage sera entièrement terminé en 2025», précise Daniel Robyr. 

Des mesures compensatoires prévues

Puisque le lac sera vide deux étés de suite, la commune de Crans-Montana devra compter sur ses voisines de Lens et d’Icogne pour assurer une partie de son approvisionnement en eau. «Une demande va être faite pour que nous puissions pomper l’eau du barrage de Tseuzier à un débit de 40 litres par seconde, comme ce fut le cas lors de la sécheresse de cet été», souligne Laurent Bagnoud. 

 

Le lac de Chermignon est un point stratégique dans notre gestion de l’eau.
LAURENT BAGNOUD, CONSEILLER COMMUNAL CHARGÉ DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT

 

Ces travaux nécessitant des défrichements sur les rives sud et ouest du lac, des mesures compensatoires seront réalisées. Elles consisteront notamment en la création de gouilles et d’espaces dédiés à la biodiversité aux abords du lac des Miriouges, aux Briesses. 

Et puisque certains sentiers et chemins seront engloutis par la hausse du niveau du lac, de nouveaux seront créés. «Tous ces travaux sont rendus possibles grâce à l’excellente collaboration avec Lens et Icogne, la bourgeoisie de Chermignon qui est propriétaire des terrains et les différents services du canton», termine Laurent Bagnoud.